Publié le 22 Novembre 2024
L’amiante, bien que largement interdit aujourd’hui, reste un enjeu clé pour les propriétaires, investisseurs et professionnels de l’immobilier. Sa présence dans de nombreux bâtiments construits avant le 1 juillet 1997 peut représenter un risque sanitaire majeur. Connaître les différents types d’amiante est essentiel pour évaluer les dangers et respecter les obligations légales en matière de diagnostic immobilier.
Dans cet article, nous explorons les deux grandes familles d’amiante : les serpentines et les amphiboles.
L’amiante est un terme générique désignant des minéraux naturels fibreux aux propriétés exceptionnelles : résistance à la chaleur, isolation thermique et acoustique, et durabilité. Ces qualités en ont fait un matériau prisé dans la construction pendant des décennies.
Cependant, les fibres d’amiante, invisibles à l’œil nu, peuvent se libérer dans l’air et être inhalées, entraînant des maladies graves comme l’asbestose, le cancer du poumon et le mésothéliome.
La chrysolite, aussi appelée "amiante blanc", est la seule forme de serpentine utilisée dans l’industrie. Elle représente environ 90 % de l’amiante utilisé dans les bâtiments.
Les amphiboles regroupent plusieurs types d’amiante, dont l’amosite (amiante brun) et la crocidolite (amiante bleu), ainsi que d’autres moins courants (trémolite, actinolite, anthophyllite).
Pour les diagnostics immobiliers, il est crucial de reconnaître ces deux familles, car :
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